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À propos de la municipalité
Située dans la MRC d’Arthabasca, au coeur de la magnifique région des Bois-Francs et dans le diocèse de Nicolet, la municipalité de Saint-Valère fait partie du paysage québécois depuis plus d’un siècle et demi, époque où un grand mouvement de colonisation dessinait le Québec d’aujourd’hui.
Un peu d’histoire
En 1859 et 1860, Saint-Valère portait le nom de Saint-Jules, mission qui à l’époque desservait le diocèse de Nicolet.
Le 2 juillet 1860, une décision ecclésiastique transforme la mission Saint-Jules en paroisse Saint-Valère et peu de temps après, soit le 9 janvier 1861, cette dernière se voit octroyer son statut civil. La nouvelle entité fut nommée Saint-Valère en l’honneur de Monsieur Valère Guillet, l’un des commissaires qui a activement œuvré pour l’obtention du statut civil. L’abbé Elie Dauth en devient le premier curé et les registres officiels de la paroisse remonte à ce moment.
À l’époque, on le devine, Saint-Valère était un territoire de terres vierges et fertiles qui ne demandaient qu’à être défrichées. L’avenir était prometteur mais le défi était grand. Pour réussir, il fallait compter sur le courage et l’abnégation de colons bien déterminés à développer ce coin de pays.
Plusieurs ont relevé ce défi mais nous nous devons de rendre un hommage particulier à Messieurs Raphaël Poirier Dorion, Joseph Poirier Dorion et Jean Paul Landry qui furent les premiers colons à commencer le défrichement des pointes de la Rivière-du-Loup. D’origine acadienne mais natifs de Saint-Grégoire, ces pionniers peuvent être considérés comme les fondateurs de Saint-Valère. Leur ténacité a permis le développement et la pérennité de notre belle municipalité.
Nos bâtisseurs ont toujours été des précurseurs. En ce sens, nous croyons qu’il est approprié de rapporter cette anecdote. En 1882, Monsieur Édouard Brunel, alors curé de Saint-Valère, avec l’appui de Monsieur Désiré Bourbeau, député de Drummondville-Arthabaska, a obtenu du ministre des Postes l’apport du français dans l’appellation du bureau de poste qui était nommé Bulstrode. Grâce à leur intervention, le bureau a pu porter le nom de Saint-Valère-Bulstrode, aujourd’hui nommé Saint-Valère d’Arthabaska. Faut-il rappeler qu’à l’époque, la paroisse Saint-Valère comprenait une partie des cantons de Horton et de Bulstrode et que ce dernier avait été ainsi nommé en l’honneur du chevalier Richard Bulstrode qui s’était distingué pendant différentes guerres de l’Angleterre.
Le vingtième siècle n’est pas en reste ! Les Valériens et les Valériennes ont fait preuve d’ingéniosité et de solidarité et ont su traverser les époques plus noires. Ils ont misé sur la richesse de leur terre tout en étant conscients des changements sociaux qui s’amorçaient et de l’extrême importance de l’instruction pour la relève.
Dès le milieu du siècle, la construction de l’école Cœur-Immaculé a permis d’accueillir neuf classes. Par la suite, l’érection d’une nouvelle partie, laquelle portera le nom d’École Dollard-des-Ormeaux, assurera à la population une meilleure accessibilité à un enseignement de qualité.
Tournée vers l’avenir
Bien du temps a passé depuis la fondation de la paroisse Saint-Valère. Cette dernière est maintenant une municipalité plus que florissante avec des installations très modernes.
Rurale ou urbaine, Saint-Valère vous offre le meilleur des deux mondes !
En effet, sa situation géographique et son vaste territoire agricole, plus 100 kilomètres d’un sol fertile, permettent la production agroalimentaire. D’ailleurs, la municipalité fait partie des Bois-Francs, région renommée pour, entre autres : première productrice de lait et de bovins au Québec, pionnière de l’élevage de chèvres et de brebis laitières, première productrice canadienne de canneberges et importante productrice et distributrice de miel au Canada.
Le cachet urbain n’est pas en reste ! À 10 kilomètres de Victoriaville, ville accueillant plusieurs grandes entreprises manufacturières qui contribuent à la vitalité économique de la région et possédant un aéroport régional, Saint-Valère est à proximité des grands axes routiers locaux et du réseau autoroutier qui permet d’atteindre rapidement Trois-Rivières, Québec, Montréal et la frontière américaine, ce qui en fait une porte d’entrée sur le monde.
Rurale, urbaine mais avant tout humaine... La richesse de Saint-Valère, c’est avant tout le dynamisme et la chaleur de près de 1 500 Valériens et Valériennes fiers de leur patrimoine et qui vous invitent à venir le partager.
Saint-Valère... Une histoire à suivre !